Depuis la création de l’Ur Joko en 1912, jusqu’à nos jours, le club a traversé plusieurs périodes très différentes, caractérisées notamment par des implantations géographiques particulières.
On distingue 4 périodes :
- 1912 – Création de la société Nautique UR JOKO. Le premier bâtiment est construit au fond du port sur la rive droite à proximité de la gare ;
- 1959 – Déménagement de l’UR JOKO vers Ciboure, lors de la construction du pont actuel ;
- 1979 – Construction de nouveaux locaux à Saint Jean de Luz – Chantaco ;
- 2020 – Rénovation des locaux et extension – Modification des statuts et de l’organisation.
La société Nautique UR JOKO est créée en 1912
Ci contre, les premières correspondances :
– la demande d’inscription au journal officiel de la création de la société nautique UR JOKO, dont le siège est domicilié au café « Le Cosmopolitain »
– la demande d’abonnement à la revue « l’aviron et la vie sur l’eau »
– l’annonce à la société nautique de Bayonne de la création de l’UR JOKO , et la commande des 2 premiers bateaux : une yole à 2 et une yole à 4
– les statuts d’origine
La société nautique UR JOKO est installée dans les premières années au fond du port Saint Jean de Luz – Ciboure en aval du pont routier, puis dans un second temps déplacée entre le pont routier et le pont de chemin de fer, à coté de la gare et à l’embouchure de la Nivelle.
Dès les premières années l’UR JOKO a organisé des régates internationales dans la baie.
Un des premiers équipages sur une carte postale :
« La mer, sans vague ni houle, favorise l’entrainement des rameurs à l’aviron. Voici les champions de l’Ur Yoko, crée en 1912 : les frères Brinjeon, Larralde, Irastorza et le bareur Cuvilier”
Une équipe phare d’après 1945, avec Adrien Estano, Manuel Dacosta, Henri Paviot, Jean Estano et Pantxua Sallaberry (à la barre).
Déménagement de l’UR JOKO vers Ciboure en 1959
En 1959 démarre la construction d’un nouveau pont entre Saint Jean de Luz et Ciboure, en remplacement du vieux pont qui était dans le prolongement du boulevard Victor Hugo.
Ce nouveau pont sera lui, dans le prolongement du boulevard du Commandant Passicot qui passe devant la gare SNCF.
Le local hébergeant l’UR JOKO est rasé.
L’UR JOKO déménage et s’installe dans les locaux de la coopérative des pécheurs ITSASOKOA à Ciboure à côté de la voie ferrée.
Des vestiaires et des douches ont été aménagés pour l’occasion et un ponton rudimentaire a été construit.
Malgré la précarité des conditions, des stages d’initiation et de perfectionnement sont régulièrement organisés avec l’implication de Roger Maya (secrétaire), Ignace Ségurola (entraineur), Jeremy Spencer (préparation physique), Pantxua Sallaberry (bareur entraineur).
Au début des années 1970, l’UR JOKO doit quitter les locaux de la coopérative.
Un petit hangar est bâti le long de la voie de chemin de fer.
Pendant plusieurs années, l’UR JOKO n’aura ni vestiaire, ni douche.
Dans ces conditions difficiles, une poignée de rameurs continuent à s’entrainer et à y croire.
Henri Paviot prendra en charge l’accompagnement de ces rameurs, leur entrainement et le suivi sur les diverses compétitions.
La participation aux compétitions continue. Avec notamment :
– participation aux championnats à la mer en 1969 (Zorzabalbere frères, Segurola, Robert,???)
– 1er aux championnats à la mer en 1970 (Zorzabalbere, Segurola, Paco Diaz, Pantxua Sallaberry) ;
– participation aux championnats régionaux et aux championnats de France en 2 barré en 1975 (Paco Diaz, Michel Pinguet, Armagnac)
– 1er aux championnats régionaux en skiff en 1977, et participation aux championnats de France (Michel Pinguet)
Paquito Diaz s’installe à Paris pour la saison 1970-1971. Il rame à la société Nautique de la Basse Seine. De retour à Saint Jean de Luz, Paquito prend en charge l’entrainement des plus jeunes et les encourage à participer aux courses régionales avec l’aide d’Henri Paviot.
Mais les effectifs diminuent petit à petit.
La participation aux compétitions locales se limite à 2 ou 3 équipages.
Pour les championnats régionaux 1 à 3 personnes, pour les championnats de France, 1 rameur, parfois 3.
Construction de nouveaux locaux à Saint Jean de Luz - Chantaco en 1979
Le président Roger Maya s’est énormément investi auprès de la municipalité de Saint Jean de Luz pour que ce projet de construction du club aboutisse, près de 20 ans après la destruction du club d’origine.
Mais les effectifs sont tombés au plus bas : environ une dizaine de rameurs.
Cependant, ils ont retrouvé le confort d’un vestiaire, d’une douche, d’un ponton insubmersible.
A partir de cette date, de nouveaux entraineurs font leur apparition, puis petit à petit les effectifs de rameurs remontent.
Dans cette période, un premier entraineur apportera une contribution notable sur le plan technique, et relancera la participation du plus grand nombre aux compétitions avec une ambition assumée. En particulier sur le plan national pour les jeunes : Richard Holbrook, Jean Almandoz, Jean François Irrigoyen, Mariano Lacan.
Pour les moins jeunes, et indépendamment des entraineurs : Michel Pinguet.
Malheureusement, après deux ans d’intense activité, cet entraineur déserte le club. Nous prendrons connaissance plus tard de sa moralité plus que douteuse.
Un deuxième entraineur prendra le relais pour l’accompagnement des rameurs aux compétitions. Mais à la fin de la deuxième année, celui ci disparaîtra avec la recette de la fête du thon.
Après Roger Maya, les présidents ont été Henri Paviot, Paquito Diaz, Marcel Valerdi, et enfin Richard Holbrook avec Bixente Etchegarray.
bloc pour photos de la période
Paquito Diaz se réinvestit dans la vie du club à la fin des années 1980, et reprend en charge la formation des jeunes, ce qui constituera le vivier des futurs dirigeants du club. S’ensuivra une période pendant laquelle les rameurs les plus aguerris formeront et encadreront les débutants avec l’impulsion de Paquito Diaz. En particulier : Henri Sallaberry, Benjamin Templier, Richard Holbrook, Charly … Puis dans un deuxième temps Benoit Ordoqui, Romuald St Macary, Elorri Etchegoyen.
Même si la période n’était aux performances les plus élevées, c’est à ce moment que l’apprentissage et l’entrainement des nouveaux rameurs, l’animation du club s’est développé dans un esprit collectif. Et très festif. On peut dire que l’Ur Joko était quasiment une maison des jeunes et de la culture, en plus d’être un club sportif. Les fêtes étaient un élément constitutif de la vie du club. Que dire de la participation à la fête du thon.
bloc pour photos de la période
Trois évolutions majeures ont marqué cette période.
– En 1986 : Constitution d’une section trainière
– Début des années 1990 : Développement de l’aviron de loisir
– Développement de l’aviron de mer
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Rénovation des locaux et extension - Modification des statuts et de l'organisation en 2020
Les points forts de cette période à développer :
Modification des statuts de l’association, qui amène un grand changement :
– 2 co-présidents : banc mobile et banc fixe
– unification des moyens pédagogiques pour l’apprentissage avec l’école de rame : banc mobile et banc fixe
– ouverture du conseil d’administration mensuel à tous les membres du club
– création de commissions ouvertes à tous pour la gestion des divers domaines : sportif, sponsoring, entretien, évènements, gestion de la boutique …
Photos de la période